Depuis les travaux de début 2011 qui ont profondément modifié le milieu, la recolonisation naturelle s’effectue progressivement, notamment grâce à des espèces pionnières qui n’ont pas tardé à apparaître.
Juin… sous le soleil, les libellules et demoiselles (que les spécialistes nomment anisoptères et zygoptères) volent au ras de l’eau. La libellule déprimée apparaît d’abord. Le mâle est bleu, la femelle brune-jaunâtre. Ils se poursuivent sans relâche, prenant à peine le temps de se poser pour la photo… Imposants les Anax imperator se mêlent bientôt à la danse, puis les sympetrum.
- La naissance d’une libellule déprimée femelle
Accouplement et pontes se succèdent sans relâche. Bientôt, les oeufs donneront naissance à de petites larves carnivores.
- Les reflets métalliques du leste vert sont de toute beauté
- Un accouplement d’agrions mignons
- Accouplement de petites nymphes au corps de feu
Plusieurs espèces de zygoptères fréquentent la mare rivalisant de beauté et de reflets colorés.Les demoiselles sont plus discrètes… mais bien présentes au milieu des touffes d’iris et de laîches. Solidement arrimés l’un à l’autre, le mâle et la femelle virvoltent et déposent leurs œufs dans l’eau.
Les odonates ne sont pas les seuls insectes à fréquenter la mare et ses abords.
Les papillons et les coléoptères y sont nombreux aussi.
Voici par exemple un étrange petit insecte coléoptère particulièrement mimétique : en latin on l’appelle Elaphrus riparius et jamais personne n’a eu la bonne idée de lui trouver un nom plus simple.
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